L’ancienne orangerie, quant à elle, s’apprête à faire peau neuve et à devenir l’atelier de transformation. Ce bâtiment à la façade marquée par l’usure du temps est idéalement situé à l’extrémité du verger : cette configuration permettra, le moment venu, de le séparer de la clôture monastique. Mais en attendant il y a bien de l’ouvrage. L’architecte élabore le programme de restauration des extérieurs, tandis qu’un bureau d’étude spécialisé réalise le plan des aménagements intérieurs de ce futur laboratoire culinaire qui se voudrait chaleureux. Petits détails, il convient également d’y faire arriver eau, électricité, gaz et de pourvoir à l’évacuation des eaux usées !
Toute cette mise en œuvre matérielle et humaine bénéficie de l’implication de Mayday, qui s’engage pour aider les femmes en difficulté, et de la Fondation de la 2ème chance, qui soutient et accompagne des personnes malmenées par la vie pour se reconstruire et se réinsérer.
Mais que compte-t-on produire dans cet atelier ?
Pour réaliser cette alliance entre travail des visitandines et femmes en réinsertion, l’atelier produira pour commencer différents biscuits. Gâteaux de voyage, lunettes et tartelettes fourrées au coulis et aux fruits du jardin sont donc au programme.
L’ingrédient incontournable à toutes les recettes étant l’œuf, il convenait de réhabiliter les poulaillers du monastère, vides depuis des années. Grâce à l’aide efficace et joyeuse des Chevaliers de Colomb, le 1er poulailler est enfin prêt et peut de nouveau accueillir une vingtaine de pensionnaires.